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Livre d'Or

                    
15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 13:00

Une équipe de chercheurs de la Faculté des sciences, dirigée par le Dr Kalia, obtient des résulats prometteurs dans l’utilisation des patchs comme mode d’administration des médicaments


Que ceux que l’aiguille pétrifie se rassurent. Leur calvaire pourrait bientôt prendre fin. Chercheur à la Section des sciences pharmaceutiques de la Faculté des sciences, le Dr Yogeshvar Kalia est convaincu qu’à terme «l’administration de médicaments à travers la peau à l’aide de patchs offrira une alternative aux piqûres pour toute une variété de traitements». Les recherches qu’il effectue avec son équipe dans ce domaine ont récemment montré qu’il est possible de faire passer des molécules de la taille d’un anticorps à travers l’épiderme, sans recourir à une aiguille. Outre l’amélioration du confort des patients et du personnel médical, le mode de l’administration transdermique, couplé à la microtechnologie, ouvre la voie à des traitements mieux ciblés et mieux dosés. Explications.


une barrière à lever
La peau fonctionne comme une barrière protectrice. Elle empêche les substances présentes dans l’environnement de pénétrer le corps, tout en évitant que l’eau ne s’échappe de l’organisme. Comment lever cette barrière, sans avoir recours à une aiguille, pour des substances qui ne peuvent pas être prises par voie orale ou pour celles qui entraînent des complications au niveau de l’appareil digestif?


«L’idée d’employer des patchs n’est pas nouvelle, explique le Dr Kalia. Ils sont notamment utilisés dans le traitement du tabagisme et sont généralement bien tolérés. Mais le nombre de substances pouvant transiter par ce biais était jusqu’à présent limité par la taille des molécules. On pensait que seules les molécules très petites avec une affinité pour les lipides pouvaient passer. Nos recherches ont permis de repousser cette limite et d’élargir la gamme des substances candidates à l’utilisation des patchs.»


Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont développé, en collaboration avec l’industrie, un système de «patch intelligent». Deux techniques ont été retenues. La première fait appel à un faible courant électrique qui facilite le passage des molécules à travers l’épiderme. Le système électrique est soit intégré au patch soit à un petit équipement réutilisable dans lequel on introduit le patch. Indolore, cette méthode permet de faire fluctuer la quantité de substance administrée, en modifiant l’intensité du courant à l’aide d’un simple bouton. Cela s’avérerait particulièrement efficace, par exemple, pour le traitement des migraines, qui se manifestent par une série de crises à intervalles plus ou moins réguliers. L’équipe du Dr Kalia est allée un cran plus loin. Elle a testé avec suc- cès cette méthode pour faire passer à travers la peau des protéines cinquante fois plus grosses que les molécules utilisées pour traiter les migraines, et ceci sans perte de leur activité biologique. Personne n’avait encore montré que cela était possible sans recourir à l’injection.


gain en autonomie
La seconde technologie permettant de se passer d’aiguille est celle du laser. Celui-ci permet de faire de minuscules trous à travers l’épiderme, par lesquels la substance contenue dans le patch peut s’infiltrer. Les scientifiques ont collaboré avec une entreprise qui a mis au point un équipement miniature, de la taille d’un rasoir électrique. Le laser applique de l’énergie sur la peau avec une longueur d’onde très précise, ce qui permet de programmer le nombre de trous et leur profondeur. «Nous avons récemment mis en évidence la possibilité d’administrer par cette voie des anticorps employés dans l’allotransplantation de tissus composites. Cela permet de mieux cibler les doses pour un effet local, par comparaison à une administration systémique par injection», relève le Dr Kalia.


Le recours à des équipements ergonomiques, simples à utiliser, et doté d’une électronique de pointe offre,  selon le chercheur, de multiples avantages: «Le patient est plus autonome. Il peut acquérir ou louer l’appareil et effectuer lui-même l’administration. Le système peut aussi être muni d’une mémoire, qui permet ensuite au médecin de vérifier précisément la validité du traitement, ce qui est beaucoup plus difficile à faire lorsque le patient s’injecte la substance lui-même.» Si cette voie implique des investissements financiers de départ importants pour le développement des équipements, elle n’est pas forcément plus coûteuse que les méthodes actuelles à moyen terme, selon le Dr Kalia.


De l’avis du chercheur, il reste cependant à mieux comprendre pourquoi certaines protéines passent plus facilement à travers la peau que d’autres. La taille des molécules n’est en effet pas le seul critère. Leur structure en trois dimensions joue également un rôle capital, qui doit encore être élucidé.

 

Pour en savoir plus:

www.unige.ch/sciences/pharm/sbg/ kalia-STG.html Yogi.Kalia@unige.ch

 

Source: le journal de l'Unige, www.unige.ch/presse/lejournal.html

commentaires

L
<br /> <br /> Une super nouvelle!!!! J'attends avec impatience comme beaucoup les traitements par voie orale, mais là ce serait vraiment le paradis!! Imaginez, comme la pilule, un patch et puis voilà! La fin<br /> des injections, du traitement à garder au frigo, peut-être des effets secondaires... Là, ça y est je suis en plein rêve!<br /> <br /> <br /> <br />
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