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  • : le truc en plus: SEP
  • : Je ne me considère pas comme une malade. Mais plutôt, comme une femme dynamique avec un truc en plus, la sclérose en plaques.
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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 11:20

 Bramow S et collaborateurs, Danemark. Brain, Octobre 2010.

Les causes de la remyélinisation incomplète et les mécanismes de dégénérescence dans la Sclérose en Plaques (SEP) progressive ne sont pas connus. Les auteurs ont analysé le cerveau et la moelle épinière de 51 patients atteints, soit de la forme secondairement progressive (34), soit de la forme primaire progressive (13).

Chez les patients atteints de la forme secondairement progressive, les auteurs ont montré la présence d’une démyélinisation plus importante ainsi que la présence de « plaques » cérébrales plus larges que chez les patients atteints de la forme primaire progressive. De plus, la densité cérébrale des « plaques » présentant une forte activité inflammatoire et une démyélinisation active était plus élevée chez les patients atteints de la forme secondairement progressive. A l’inverse, la proportion de plaques de remyélinisation et la capacité totale de remyélinisation étaient supérieures dans la forme primaire progressive.

Les auteurs concluent que l’expansion lente de la démyélinisation pourrait détruire irrémédiablement la myéline normale et néoformée. Cette observation supporte l’hypothèse que la démyélinisation serait un marqueur important de la progression clinique.

 

Source: ARSEP

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Avec Autorisation de diffusion de l'

6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 11:00

Une étude suggère que le lien entre la sclérose en plaques et l'épilepsie n'est pas une coïncidence.

Ce lien a été établi sur un groupe de 67 personnes.

Chez 7 personnes, l'épilepsie aurait été la première magnifestation de la SEP.

Une étude qui confirme un risque, chez les patients SEP, d'avoir des crises d'épilepsie.

 


NCBI, le 22.09.2010

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 10:45
4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 17:33
Sundström P et collaborateurs, Suède; Doepp F et collaborateurs, Allemagne.

Des études récentes ont suggéré qu’un phénomène appelé « Insuffisance veineuse céphalorachidienne » (IVCC), anomalie du drainage sanguin entre le cerveau et la moelle épinière, pourrait contribuer aux dommages du système nerveux observés dans la sclérose en Plaques (SEP).

Lors d’une 1ère étude (Journal of Neurology Neurosurgery and Pysychiatry publiée en Avril 2009) réalisée chez 65 personnes atteintes de différents types de SEP et 235 témoins (personnes en bonne santé ou ayant d’autres troubles neurologiques), l’équipe du Pr Zamboni (Italie) montrait une circulation veineuse anormale chez 100% des personnes atteintes de SEP et aucune anomalie chez les témoins. Les auteurs concluaient toutefois que cette étude pilote nécessitait une étude plus large pour évaluer définitivement l’impact possible de l’IVCC sur l’évolution de la SEP.

Ce mois-ci, dans Annals of Neurology, 2 études, l’une suédoise, l’autre allemande ont été publiées sur le sujet.

Dans la 1ère étude, les auteurs ont réalisé une IRM par contraste de phase afin d’analyser la circulation veineuse et cérébrospinale chez 21 personnes atteintes de la forme rémittente de SEP et 20 témoins. Ils ont également réalisé une angiographie chez les personnes atteintes de SEP. Leur analyse n’a montré aucune différence entre les patients et les témoins concernant la circulation dans les veines jugulaires internes et la circulation cérébrospinale. Trois des 21 patients présentaient une sténose de la veine jugulaire interne.

Dans la 2nde étude, les auteurs ont réalisé une extra et trans-crâniale échographie prolongée avec code couleur chez 56 patients atteints de SEP et 20 témoins. Cette analyse permettait, entre autre, d’analyser le flux veineux extra-crânial et les critères d’IVCC. Aucune différence n’a été observée entre les 2 groupes. Aucun patient impliqué dans l’étude ne présentait les critères d’une insuffisance veineuse céphalorachidienne chronique.


En conclusion, ces 2 études ne semblent pas confirmer l’hypothèse vasculaire de la SEP. Néanmoins, des études à plus grandes échelles sont nécessaires pour répondre définitivement à cette question.

Source, août 2010: ARSEP
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Avec autorisation de diffusion de l'
2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 11:00

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Question:

 

Les médecins interviennent dans les cas d’obstruction des veines du cou depuis des années. Je ne comprends pas la controverse qui entoure aujourd’hui ce type d’intervention, qu’elle soit ou non reconnue scientifiquement efficace pour les personnes atteintes de SP. Et si elle peut aider ces dernières, tant mieux!

 

Réponse:

 

Il est exact que les médecins pratiquent des interventions chirurgicales artérielles depuis des années, mais les interventions sur les veines sont une tout autre chose. L’anatomie et la structure des artères sont bien connues, et les bienfaits des interventions artérielles ont été démontrés dans le cadre d’essais cliniques. On en sait beaucoup moins à propos des veines, entre autres sur ce qui est normal et ce qui ne l’est pas. Il n’existe donc pas de critère reconnu d’anomalie veineuse. Qui plus est, on ne connaît pas encore les meilleures techniques d’examen des veines. Les méthodes d’évaluation sont nombreuses, mais les études en cours visent à mettre au jour les meilleurs moyens de révéler les anomalies. Les extenseurs (endoprothèses vasculaires) sont utilisés pour débloquer les artères, lesquelles rétrécissent avec le temps, faisant en sorte que ces dispositifs ne peuvent pas se déplacer. Mais les veines ont plutôt tendance à se distendre au fil du temps. C’est pourquoi l’insertion d’extenseurs dans les veines s’est révélée dangereuse par le passé. Cette intervention a donc été largement interdite, même si certains centres de l’Inde et d’autres pays y recourent encore.

La situation est encore plus nébuleuse que ce qu’on diffuse dans les médias. Le Dr Zamboni a déclaré que toutes les personnes atteintes de SP présentaient une obstruction veineuse et que les personnes non atteintes de SP n’en présentaient pas. Or la vaste étude menée à Buffalo a permis de constater la présence d’une telle obstruction chez la moitié seulement des personnes atteintes de SP, mais également chez une personne non atteinte de SP sur quatre et chez près de la moitié des personnes atteintes d’une autre maladie neurologique. Ces données portent à croire que l’obstruction veineuse n’est pas spécifique à la SP et qu’elle peut être très répandue. Une étude plus récente effectuée en Angleterre a révélé qu’un petit nombre de personnes atteintes de SP présentait une anomalie de la circulation sanguine dans les veines cervicales. Les auteurs en ont conclu que l’hypothèse reliant une obstruction veineuse à la SP reposait sur des bases fragiles.

Je me rends compte que toutes ces données peuvent porter à confusion pour une personne qui cherche à prendre une décision dans les circonstances actuelles. Voilà pourquoi il est impératif de concevoir et de mener des essais cliniques comparatifs rigoureux, à répartition aléatoire, afin d’obtenir de bonnes réponses à nos questions. Certaines études en cours ont un double but: voir si les anomalies des veines cervicales sont spécifiques à la SP et déterminer les meilleures méthodes de détection de ces anomalies. Un essai clinique sur les bienfaits d’un traitement de l’obstruction veineuse chez les personnes atteintes de SP s’étalerait sur des années. Je comprends très bien qu’une aussi longue période soit une source de frustration pour ces personnes, mais c’est la meilleure façon d’obtenir de bonnes réponses à nos questions.

Je vous donne un exemple: il y a de nombreuses années, on a cru qu’un traitement était efficace pour 90% des personnes atteintes de SP, et tout le monde le demandait. (Le Dr Zamboni a constaté une amélioration chez seulement le tiers (33 %) de ses patients, au bout de 18 mois.) On a quand même entrepris un long essai sur ce traitement efficace à 90% d’après un excellent médecin spécialisé en SP. Ce fut le premier essai à répartition aléatoire mené auprès de personnes atteintes de SP, et ses résultats ont montré que le traitement en question n’était pas plus efficace que le placebo.

Le système de soins de santé est conçu pour mettre à la disposition de la population les traitements qui, selon les données probantes d’essais cliniques à répartition aléatoire, sont bénéfiques, sûrs et efficients. Or le traitement chirurgical de l’obstruction veineuse cervicale n’a encore répondu à aucun de ces critères. Les gens se précipitent vers une intervention qui n’a pas été soumise à des études rigoureuses et ne satisfait pas aux normes fixées par le système de soins de santé actuel.

Vous ne donneriez jamais à votre enfant un médicament dont les bienfaits et l’innocuité n’auraient pas été vérifiés dans le cadre d’essais rigoureux, à répartition aléatoire.

Le système de soins de santé n’a pas les moyens d’offrir des traitements non conformes aux normes d’efficacité et d’innocuité établies. Plus de 250 traitements de la SP sont préconisés sur Internet, dont un grand nombre peut soi-disant guérir la maladie. L’hypothèse du Dr Zamboni est intéressante et digne de respect. Elle justifie la mise en œuvre d’études rigoureuses sur ses bienfaits éventuels pour les personnes atteintes de SP. Cependant, il faut respecter les critères existants, qui servent à évaluer les bienfaits réels des traitements et l’effet placebo ainsi qu’à cerner les erreurs d’observation. Je comprends très bien la frustration des gens face au temps que de telles études prennent, mais c’est un passage obligé.

Nous avons employé des traitements inefficaces en médicine durant des milliers d’années parce que nous croyions en eux, sans qu’ils aient fait l’objet d’études appropriées. Dans le cas de la SP, nous avons recouru avec enthousiasme à des thérapies pendant des décennies parce que personne ne mettait en doute le bien-fondé de traitements aussi merveilleux.

Il est probable qu’on entendra parler, l’an prochain, d’un autre traitement miraculeux de la SP. Mais il faudra en vérifier l’efficacité, comme on doit le faire pour tous les traitements proposés. Le processus d’examen du traitement de l’obstruction des veines cervicales est amorcé. Il permettra de mieux comprendre cette intervention et de voir quelle place elle pourrait occuper dans la prise en charge de la SP.

 

8/27/2010

Source: Société Canadienne de la SP

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Avec autorisation de diffusion de la

 

1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 09:00

Etude pilote : Transplantation de cellules souches mésenchymateuses issues de la moelle osseuse chez des patients atteints de SEP.

 

Yamout B et collaborateurs, Liban. Journal of Neuroimmunology, Aout 2010.

Dans cette étude, les auteurs ont évalué les bénéfices thérapeutiques de l’injection de cellules souches mésenchymateuses autologues (cellules provenant de l’individu lui-même) chez 10 patients (6 femmes, 4 hommes) atteints d’une forme avancée de Sclérose en Plaques (SEP). Ces cellules souches issues de la moelle osseuse étaient multipliées ex-vivo avant d’être injectées par voie intrathécale (autour de la moelle épinière) chez les patients. Le groupe de 10 patients était homogène pour l’âge, l’évolution de la maladie, les thérapeutiques antérieures, la durée de la maladie et l’état de la moelle osseuse. Chez 3 patients (30 %, 2 femmes, un homme), la quantité de cellules souches obtenue après multiplication était insuffisante pour permettre une injection. Aucun des 7 patients qui reçurent une injection n’étaient sous traitement de fond ou corticothérapie pendant l’essai clinique.

Les patients ont été évalués à 3, 6 et 12 mois. Les évaluations à 3 et 6 mois ont montré une amélioration sur l’échelle du handicap (EDSS) chez 5/7 patients, une stabilisation chez 1/7 et une aggravation chez 1/7. L’IRM à 3 mois a révélé des nouvelles lésions ou l’élargissement d’anciennes chez 5/7 patients et des lésions rehaussées au Gadolinium chez 3/7 personnes. La vision et la sensibilité au contraste testées à 3 mois ont montré une amélioration chez 5/6 patients et une aggravation chez 1/6. Le principal effet indésirable observé fut une encéphalopathie transitoire avec convulsion. Après hospitalisation de quelques jours, le patient a récupéré sans séquelles.

En conclusion, ces résultats obtenus à partir d’un très petit nombre de patients suggèrent que l’injection de cellules souches mésenchymateuses  apporterait une amélioration des signes cliniques mais pas radiologiques chez les patients atteints de SEP. Néanmoins, d’autres essais cliniques sont nécessaires avant de pouvoir conclure sur un éventuel bénéfice de cette thérapeutique.

Pour plus d’information sur les « Thérapies par cellules souches », consulter le dossier dans la rubrique « Brochures et Publications ».

 

 

Source: ARSEP

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Avec Autorisation de diffusion de l'

31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 10:18

Une étude, réalisée sur 44 personnes, montre que la SEP varie selon des périodes de l'année.

 

"... de mars à août ..."

 

 

La SEP, une maladie saisonnière?

Destination santé.com (31.08.2010)

 

écouteurCliquez sur l'image pour accéder à la Podcast (en anglais) de la revue American Academy of Neurology (02.09.2010)


lien

25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 10:25

Des essais cliniques sont en cours pour évaluer un test permettant de détecter les anticorps anti-JVC avant l'apparition d'une leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP). Un test qui serait utile dans le cadre d'un traitement comme le Tysabri.

 

Les études cliniques montrent sont efficacités en ayant détecté les anticorps  sur 17 patients, avant l'apparition du virus LEMP.

 

lien

 

 

 

Source, 24.08.2010: BusinessWire

13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 06:30

Le magazine est en anglais, mais ce volume 5, possède de nombreux articles et graphiques sur la sclérose en plaques.

 

neuro65612141512

Cliquer sur l'image pour accéder au document

2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 06:15

Méta-analyse sur l’effet nocebo observé dans les essais sur la sclérose en plaques

 

Communication médicale
Le 29 juillet 2010

 

Résumé


Méta-analyse visant à évaluer la fréquence et la gravité de l’effet nocebo dans les essais portant sur les traitements symptomatiques (TS), les traitements immunomodulateurs (TI) et la sclérose en plaques (SP). Papadopoulos D, Mitsikostas DD. Mult Scler. 2010 Jul;16(7):816-28. Mis en ligne le 10 juin 2010

Détails


« Effet nocebo » est un terme mettant l’accent sur le patient, qui désigne les manifestations délétères, désagréables ou indésirables qui surviennent par suite de l’administration d’un placebo (substance inactive qui ressemble à un médicament) et qui sont entièrement imputables à l’attitude pessimiste du patient qui croit ou qui prévoit que la prise du placebo aura des effets délétères, nocifs, désagréables ou indésirables, et non à des réactions chimiques.

Bien que le placebo soit un médicament fictif, les effets délétères, désagréables ou indésirables qu’il peut entraîner sur les plans physiologique, comportemental, émotionnel ou cognitif, eux, sont bien réels.

Les auteurs de l’article ont fait une recherche systématique dans Medline afin de repérer tous les articles portant sur des essais comparatifs avec placebo et répartition aléatoire sur la SP menés entre 1989 et 2009. Ils ont effectué la méta-analyse de la fréquence de l’effet nocebo en regroupant les pourcentages de patients sous placebo qui ont signalé un tel effet. Ils ont calculé la gravité de l’effet nocebo à partir des pourcentages de patients sous placebo qui ont abandonné leur traitement pour cause d’effets indésirables liés à celui-ci.

Les auteurs ont utilisé les données des 56 essais sur les TI et des 44 essais sur les TS qui répondaient aux critères d’admissibilité de la méta-analyse. La fréquence globale de l’effet nocebo s’est établie à 74,4 % (IC à 95 % : 69,92-88,30) dans les essais sur les TI et à 25,3 % (IC à 95 % : 15,24-36,90) dans les essais sur les TS; elle était significativement plus élevée dans les essais sur les TI que dans les essais sur les TS (P < 0,0001). La gravité globale de l’effet nocebo s’est chiffrée à 2,1 % (IC à 95 % : 1,6-2,67) dans les essais sur les TI et à 2,34 % dans les essais sur les TS (IC à 95 % : 1,54-3,29). L’analyse par méta-régression a révélé que la fréquence de l’effet nocebo avait été plus élevée dans les essais sur les TS avec groupes parallèles que dans les essais sur les TS avec permutation (P = 0,013) et que l’effet nocebo avait été plus intense dans les essais de phase II sur les TS que dans les essais de phase III sur ces traitements (P = 0,0001). Enfin, une association a pu être établie entre la gravité de l’effet nocebo observé dans les essais sur les TI et l’année de publication des résultats (P = 0,011) et la fréquence d’administration (P = 0,0082).

Les auteurs ont conclu que l’effet nocebo observé dans les essais sur la SP est important, qu’il s’est nettement accru au cours des dernières années et qu’il a des répercussions considérables sur le protocole des essais cliniques et la pratique clinique. En outre, il existe une association entre l’effet nocebo et certains facteurs liés aux médicaments et aux essais cliniques.


Source: Société Canadienne de la SP

 

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